Le gouvernement indien cherche à empêcher les fabricants chinois de combinés de vendre des smartphones inférieurs à 12 000 INR (150 $/147 €) dans le pays dans le but de faire sortir les marques chinoises du segment inférieur, rapporte Bloomberg. Cette décision affecterait le plus Xiaomi, Realme et Transsion, car ils vendent beaucoup de smartphones dans le segment des moins de 150 dollars en Inde. Selon Counterpoint, les smartphones de cette catégorie de prix ont contribué à un tiers du volume des ventes de l’Inde pour le trimestre jusqu’en juin 2022, les marques chinoises représentant jusqu’à 80 % de ces expéditions. L’idée derrière l’interdiction aux marques chinoises de vendre des smartphones dans le segment des moins de 150 $ en Inde est de permettre aux acteurs locaux tels que Lava et Micromax de booster leurs ventes dans cette catégorie et de regagner des parts de marché. Les ventes des deux sociétés représentaient un peu moins de 50 % des ventes de smartphones en Inde avant d’être sapées par les marques chinoises, qui offraient de meilleures spécifications à des prix inférieurs et ont finalement dominé le deuxième marché mondial des smartphones. Selon Counterpoint, Xiaomi, Samsung, vivo, Realme et Oppo étaient les cinq principales marques de smartphones en Inde jusqu’au deuxième trimestre 2022, Samsung étant la seule entreprise non chinoise de la liste. Source: Counterpoint Research Bien que nous n’ayons encore rien entendu à ce sujet de la part du gouvernement indien, ce développement survient à un moment où les marques chinoises de smartphones Xiaomi, vivo et Oppo sont sur le radar du gouvernement indien pour les activités commerciales illégales dans le pays, y compris l’argent blanchiment et évasion fiscale. Le gouvernement indien a également interdit des centaines d’applications et de jeux chinois en Inde – y compris PUBG – après qu’un affrontement entre les troupes indiennes et chinoises le long de la frontière himalayenne il y a plus de deux ans a accru les tensions entre les deux pays dotés de l’arme nucléaire. La source